Qui sommes nous ?

Un besoin d'alternatives

Depuis le début des années 1990, on observe une augmentation croissante de l’espérance de vie chez les Belges¹. À cet égard, la proportion de personnes âgées au sein de la population belge, continue à croitre: selon Vers une Belgique en bonne santé, 1 Belge sur 5 est aujourd’hui âgé de 65 ans et plus, soit plus de 2.35 millions de Belges². D’ici 2050, cette proportion dépassera les 25%, ce qui signifie qu'1 belge sur 4 sera considéré comme étant un senior³.

Parmi l’ensemble des Belges âgés de 65 ans et plus 36% vivent seuls⁴, ce qui signifie que pas moins de 848.000 personnes âgées sont concernées⁵. Ainsi, près de 4 Belges sur 10 âgés de 65 ans et plus encourent un risque d’isolement social et de solitude plus élevé. Sur les 2.35 millions de Belges âgés de 65 ans et plus, 46 % se sentent seuls⁶, alors que 23% d’entre eux sont reconnus comme étant en situation d’isolement social⁷. De plus, 15,8% des 65 ans et plus courent un risque de pauvreté monétaire⁸, augmentant davantage le risque de dégradation de leur santé.

Au niveau économique, le coût budgétaire du vieillissement à long terme est estimé à 3,8 points de pourcentage du produit intérieur brut (PIB) entre 2023 et 2050⁹. En se basant sur le PIB de la Belgique en 2023 (584,7 milliards)¹⁰, nous pouvons estimer que le coût budgétaire du vieillissement entre 2023 et 2050 est d’environ 22 milliards. 

En plus de ces nombreux défis, se pose la question des stéréotypes liés à l’âgisme¹¹. Nous partons souvent du principe que les personnes âgées sont fragiles, dépendantes, incapables de s’adapter aux nouvelles technologies et qu’elles constituent une charge pour la société.¹² Toutefois, certains aînés "se lancent dans de nouvelles activités comme une formation complémentaire, une nouvelle carrière, une passion longtemps négligée, des contributions très variées à leur famille et à leur communauté. Néanmoins, l’ampleur de ces possibilités et de ces contributions est largement tributaire d’un facteur : la santé.”¹³

Bien que les politiques publiques belges se soient déjà intéressées à cette problématique et que des stratégies aient été développées afin de venir en aide aux personnes âgées dans le besoin, leurs actions ne suffisent pas à répondre à toutes les demandes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne d'ailleurs que le vieillissement de la population est un phénomène mondial aux répercussions profondes sur l'ensemble de la société, concernant aussi bien les personnes âgées que les jeunes et la population active, en plus d’être un enjeu global qui nécessite une mobilisation de tous les secteurs de la société pour assurer une cohabitation harmonieuse et équitable entre les générations.¹⁴ 

Ainsi, notre pays a besoin d’une adaptation sociétale et de plus de sensibilisation pour aboutir à une coexistence intergénérationnelle respectueuse.

Élaboration

Afin de garantir la dignité et la qualité de vie des personnes âgées, la Fondation be.Source s’engage autour de trois axes de solidarité cruciaux pour leur bien-être. Ces axes ont été définis à partir des besoins concrets relevés par nos partenaires auprès des bénéficiaires et s’appuient sur les trois derniers étages de la pyramide de Maslow, à savoir les besoins d’appartenance, d’estime et d’accomplissement de soi. Cette approche permet d’ancrer nos actions dans une compréhension profonde des réalités vécues par les personnes âgées et de répondre de manière ciblée à ce qui contribue réellement à leur bien-être.

Inclusion sociale

Au travers de la création de duos, de visites à domicile, d’activités et de loisirs en groupe, ainsi que de la mise à disposition de lieux d’accueil de proximité, cet axe répond à toute forme d’engagement social qui permet aux personnes âgées de se prémunir de l’isolement social, de renforcer leur sentiment d’appartenance, de favoriser les liens affectifs et sociaux, ainsi qu’à interagir avec leur entourage et à participer activement à la vie collective.

Transparence

be.Source applique une politique de transparence en matière de gestion tant en interne, au niveau de la prise de décisions, qu'en externe, en ce qui concerne les partenariats.